premières approches
L’habitat groupé participatif est une forme d’habitat intermédiaire entre individuel et collectif, né de l’engagement préalable et de la coopération des futurs habitants aux divers stades de sa production et de sa gestion.
Ce principe suppose que les habitants se réunissent en amont de l’opération et participent à sa programmation, à son financement, voire, dans une certaine mesure à sa conception et à sa construction.
Il place ainsi les hommes au commencement de l’architecture et non à la fin.
Un tel projet participatif permet que la « construction sociale » (la construction de relations durables entre des personnes) et « construction spatiale » se fassent ensemble.
Il permet ainsi une conception adaptée à tous et à chacun selon ses attentes, ainsi que la mutualisation choisie d’espaces et de services.
L’habitat groupé participatif est une solution aujourd’hui pour les familles qui aspirent à un habitat choisi, durablement approprié, et qui ne veulent ou ne peuvent accéder à une maison individuelle isolée.
L’habitat groupé participatif ou coopératif concilie les deux aspirations majeures des familles aujourd’hui : d’une part l’aspiration à l’individualité de l’habitat familial, et d’autre part l’aspiration à la vie sociale.
Il concilie l’intimité de la vie familiale avec les vertus de la vie communautaire.
Ce principe de « circuit court » entre producteurs et consommateurs, parce qu’il implique les habitants en amont dans la réalisation de leur habitat, permet, outre une meilleure réponse à leurs attentes, de réaliser des logements à des prix plus abordables en évitant dans une large mesure les intermédiaires et les profits spéculatifs.
Il permet surtout de tirer tous les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux d’une coopération et d’une mutualisation librement choisie.
C’est une alternative aux produits immobiliers standards proposés sur le marché, qui répondent à une rationalité de production et de commercialisation, faisant du logement un produit financier spéculatif, un bien de consommation comme un autre, voire un service social (HLM), mais non un habitat conçu pour vivre ensemble.
L’habitat groupé participatif ou coopératif, permet une mixité et une densité intelligente dans l’habitat — mixité et densité négociées, adaptées, et consenties par les futurs habitants. Il en résulte une qualité d’habitat pluriel et « communautaire » et par conséquent une véritable urbanité propice à l’épanouissement de tous.
Cet habitat, ainsi approprié par les habitants, favorise leur investissement durable dans le quartier où il s’inscrit et contribue à sa valorisation tant sociale qu’immobilière. En cela, il participe d’un « développement urbain durable », et pour les quartiers dévalorisés, d’un véritable « renouvellement urbain ».
source
le Livre Blanc de l'Habitat Participatif 2011
L’habitat groupé participatif est une forme d’habitat intermédiaire entre individuel et collectif, né de l’engagement préalable et de la coopération des futurs habitants aux divers stades de sa production et de sa gestion.
Ce principe suppose que les habitants se réunissent en amont de l’opération et participent à sa programmation, à son financement, voire, dans une certaine mesure à sa conception et à sa construction.
Il place ainsi les hommes au commencement de l’architecture et non à la fin.
Un tel projet participatif permet que la « construction sociale » (la construction de relations durables entre des personnes) et « construction spatiale » se fassent ensemble.
Il permet ainsi une conception adaptée à tous et à chacun selon ses attentes, ainsi que la mutualisation choisie d’espaces et de services.
L’habitat groupé participatif est une solution aujourd’hui pour les familles qui aspirent à un habitat choisi, durablement approprié, et qui ne veulent ou ne peuvent accéder à une maison individuelle isolée.
L’habitat groupé participatif ou coopératif concilie les deux aspirations majeures des familles aujourd’hui : d’une part l’aspiration à l’individualité de l’habitat familial, et d’autre part l’aspiration à la vie sociale.
Il concilie l’intimité de la vie familiale avec les vertus de la vie communautaire.
Ce principe de « circuit court » entre producteurs et consommateurs, parce qu’il implique les habitants en amont dans la réalisation de leur habitat, permet, outre une meilleure réponse à leurs attentes, de réaliser des logements à des prix plus abordables en évitant dans une large mesure les intermédiaires et les profits spéculatifs.
Il permet surtout de tirer tous les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux d’une coopération et d’une mutualisation librement choisie.
C’est une alternative aux produits immobiliers standards proposés sur le marché, qui répondent à une rationalité de production et de commercialisation, faisant du logement un produit financier spéculatif, un bien de consommation comme un autre, voire un service social (HLM), mais non un habitat conçu pour vivre ensemble.
L’habitat groupé participatif ou coopératif, permet une mixité et une densité intelligente dans l’habitat — mixité et densité négociées, adaptées, et consenties par les futurs habitants. Il en résulte une qualité d’habitat pluriel et « communautaire » et par conséquent une véritable urbanité propice à l’épanouissement de tous.
Cet habitat, ainsi approprié par les habitants, favorise leur investissement durable dans le quartier où il s’inscrit et contribue à sa valorisation tant sociale qu’immobilière. En cela, il participe d’un « développement urbain durable », et pour les quartiers dévalorisés, d’un véritable « renouvellement urbain ».
source
le Livre Blanc de l'Habitat Participatif 2011

Autopromotion, habitat groupé, écologie et liens sociaux
Comment construire collectivement un immeuble en ville ?
Bruno Parasote et Dominique Gauzin-Müller (Préface) / édit Yves Michel / 2011
L'autopromotion consiste en la construction collective en ville d'immeubles par des particuliers, et ce sans l'intermédiaire d'un promoteur immobilier. Il est le pendant urbain des habitats groupés que l'on retrouve en milieu rural sous la configuration d'un groupe de maisons rassemblées autour d'une cour commune. Ce livre pratique a pour ambition de donner des outils pour comprendre l'autopromotion et l'appliquer concrètement.
L'auteur définit précisément le concept d'autopromotion et en détaille l'intérêt pour l'individu et pour la collectivité. Car l'autopromotion n'est pas qu'un montage immobilier privé, elle peut aussi être un moyen d'action au service de la société. Il donne ensuite des outils méthodologiques pour se lancer : constituer un groupe en autopromotion (animation, statuts, etc.), piloter les études, gérer le chantier, superviser la ventilation des coûts entre les membres, respecter les obligations légales tout en maîtrisant les aspects architecturaux, techniques et environnementaux.
L'ouvrage aborde également la vie d'un habitat groupé urbain après son achèvement : la vie entre voisins, l'engagement social, les retours d'expérience 30 ans après. De nombreux témoignages et photos rendent la lecture plus concrète. L'autopromotion, une solution originale et innovante pour répondre à des problématiques actuelles : conscience écologique, nécessité et volonté de créer du lien social en milieu urbain, évolution des ménages, économie des coûts de construction.
pour lire ce livre
Comment construire collectivement un immeuble en ville ?
Bruno Parasote et Dominique Gauzin-Müller (Préface) / édit Yves Michel / 2011
L'autopromotion consiste en la construction collective en ville d'immeubles par des particuliers, et ce sans l'intermédiaire d'un promoteur immobilier. Il est le pendant urbain des habitats groupés que l'on retrouve en milieu rural sous la configuration d'un groupe de maisons rassemblées autour d'une cour commune. Ce livre pratique a pour ambition de donner des outils pour comprendre l'autopromotion et l'appliquer concrètement.
L'auteur définit précisément le concept d'autopromotion et en détaille l'intérêt pour l'individu et pour la collectivité. Car l'autopromotion n'est pas qu'un montage immobilier privé, elle peut aussi être un moyen d'action au service de la société. Il donne ensuite des outils méthodologiques pour se lancer : constituer un groupe en autopromotion (animation, statuts, etc.), piloter les études, gérer le chantier, superviser la ventilation des coûts entre les membres, respecter les obligations légales tout en maîtrisant les aspects architecturaux, techniques et environnementaux.
L'ouvrage aborde également la vie d'un habitat groupé urbain après son achèvement : la vie entre voisins, l'engagement social, les retours d'expérience 30 ans après. De nombreux témoignages et photos rendent la lecture plus concrète. L'autopromotion, une solution originale et innovante pour répondre à des problématiques actuelles : conscience écologique, nécessité et volonté de créer du lien social en milieu urbain, évolution des ménages, économie des coûts de construction.
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La Région PACA reconnaît les enjeux de l’habitat participatif
Le 29 juin 2013, le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur a voté une délibération qui inscrit le soutien à l’habitat participatif comme axe complémentaire de sa politique logement et habitat. L’habitat participatif y est reconnu comme une démarche exemplaire en termes de mixité sociale dans le logement et un vecteur d’habitat durable. Soutien aux acteurs et à leur structuration en réseau, accompagnement aux collectivités qui souhaitent s’impliquer, activation d’outils financiers et fonciers… sept axes d’actions ont été identifiés par le Conseil régional PACA.
« Cette délibération qui reconnaît les enjeux de l’habitat participatif est un complément au cadre d’intervention régional sur l’habitat et le logement », explique Colette CHARRIAU, conseillère régionale déléguée à l’habitat et au logement. Plus précisément encore, le plan d’action en faveur de l’habitat participatif dans la région PACA s’inscrit en complémentarité avec les politiques régionales (2010 / 2012).
Trois priorités se dégagent des mesures votées par l’assemblée régionale :
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Le 29 juin 2013, le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur a voté une délibération qui inscrit le soutien à l’habitat participatif comme axe complémentaire de sa politique logement et habitat. L’habitat participatif y est reconnu comme une démarche exemplaire en termes de mixité sociale dans le logement et un vecteur d’habitat durable. Soutien aux acteurs et à leur structuration en réseau, accompagnement aux collectivités qui souhaitent s’impliquer, activation d’outils financiers et fonciers… sept axes d’actions ont été identifiés par le Conseil régional PACA.
« Cette délibération qui reconnaît les enjeux de l’habitat participatif est un complément au cadre d’intervention régional sur l’habitat et le logement », explique Colette CHARRIAU, conseillère régionale déléguée à l’habitat et au logement. Plus précisément encore, le plan d’action en faveur de l’habitat participatif dans la région PACA s’inscrit en complémentarité avec les politiques régionales (2010 / 2012).
Trois priorités se dégagent des mesures votées par l’assemblée régionale :
- Favoriser la mixité sociale et intergénérationnelle des projets par la production de logements sociaux. En effet, l’éligibilité des projets d’habitat participatif est conditionnée par leur contribution à l’offre de logement social sur le territoire.
- Permettre l’accompagnement des collectivités locales infra-régionale et notamment les Communes et intercommunalité pour qu’elles intègrent l’habitat participatif dans leur Plan local pour l’habitat. Le PLH est en effet le principal outil de planification en matière d’habitat, à côté des PLU et des SCoT.
- Stimuler l’expérimentation et l’émergence de réalisations exemplaires en matière environnementale (écoconstruction, efficacité énergétique, gestion des déchets…)
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